Mon parcours

C’est adolescente que je découvre le métier de psychothérapeute en tant que patiente avec une professionelle formée à la psychologie biodynamique évolutive, une thérapie psychocorporelle.


Je souhaite en faire mon métier et entre à l’université de psychologie. Je me spécialise en master en psychologie clinique, avec une orientation psychanalytique. La psychanalyse m’attire alors par sa dimension symbolique et inconsciente. J’apprécie également la dimension relationnelle de la psychanalyse en ce qu’elle prête une attention particulière à ce qui se joue dans la thérapie entre le patient et le thérapeute (transfert).


En constatant sur moi les bienfaits de la méthode corporelle associée à la thérapie verbale, je me forme – en parallèle de l’université – aux massages de bio-intégrations (faisants partie de la psychologie biodynamique évolutive).


En dernière année de formation universitaire, je m’inscris dans un master ayant une orientation psychodynamique, c’est à dire avec une base psychanalytique plus ouverte aux théories post-freudiennes. La spécialité de cette formation est centrée sur la clinique du lien social.


Je fais 4 années de stages à l’hôpital psychiatrique, en services de pédopsychiatrie auprès de parents, de bébés et d’adolescents. J’y apprends à mener des consultations et me spécialise dans l’accompagnement à la parentalité.


Une fois diplômée je travaille auprès d’enfants en situation de handicap et de leurs parents. Je commence également un contrat dans un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Social pour des personnes dites “isolées”, coupées de liens sociaux (familiaux, professionnels…) et sans logement qui fait suite également à plusieurs années de bénévolat en maraude avec la Croix Rouge Française.


Je me tourne ensuite vers les thérapies centrées sur les émotions, certaines avec une dimension spirituelle. Je retrouve dans cette thérapie, ce qui m’attirait dans l’inconscient psychanalytique, à savoir ce qui sommeille au plus profond de chacun. Je découvre un visage de l’humain authentique, et intense de par l’expression émotionnelle brute. Cependant, l’omniprésence de la dimension spirituelle et la forme des exercices émotionnels me semblent être trop déconnecté du quotidien, ce qui me pousse à chercher d’autres méthodes plus consensuelles.

De la dimension spirituelle, je retiens des questionnements quant à la condition humaine et et découvre alors la thérapie existentielle, fondée par Irvin Yalom, psychothérapie agrémentée de métaphysique et de philosophie. J’y trouve une solution à des questions de longue date et intègre alors cette méthode dans mes thérapies : la confrontation aux enjeux de l’existence comme la mort, la liberté, l’isolement et l’absence de sens mais également une attention à ce qui se joue dans la relation entre le patient et le thérapeute, ce qui est le point commun de toutes les thérapies découvertes jusqu’alors.

Des évènements familiaux réveillent des troubles anxieux latents depuis plusieurs années. J’entame mon analyse personnelle tout en poursuivant mon exploration d’autres méthodes thérapeutiques.

Je découvre les thérapies cognitives et comportementales et m’initie à des outils cognitifs: la thérapie des schémas, les biais cognitifs, les liens entre pensée-émotion-comportement…

Je poursuis mon travail auprès des parents en Lieu d’Accueil Parents Enfants et débute des contrats auprès des professionnel.le.s de la petite enfance et des jeunes enfants en multi-accueil et en Relais Petite Enfance pour plusieurs employeurs. Mon travail en libéral et auprès des résidents du centre d’hébergement m’amènent à me former aux troubles de l’attachement et leurs conséquences traumatiques. C’est à cette période que je découvre l’Intégration du Cycle de la Vie, méthode basée sur les dernières découvertes des neurosciences et décide de débuter une formation en 2020.

Voilà, de quoi est composée -aujourd’hui- la valise de la thérapeute que je suis : une psychologue et psychothérapeute intégrative, formée à la psychanalyse, puis ayant ajouté des pincées de thérapie existentielle, et un zeste de neurosciences. Je ne propose plus aujourd’hui de massages en thérapie mais considère le soin du corps comme essentiel et il m’arrive de recommander à mes patients de prendre soin de leur corps et de s’y reconnecter par les massages, le yoga, la cohérence cardiaque…
J’ai souffert, et expérimenté la place de patiente, en attente de solutions et de soulagement; ce qui ne me rend aujourd’hui que plus empathique et non jugeante quant à ce que j’entends dans mon cabinet. J’ai appris à comprendre mon histoire, ce qui me constitue aujourd’hui pour mieux travailler sur le lien que je tisse avec mes patients. Car ce que montre les études scientifiques, c’est que l’essentiel des bienfaits de la thérapie réside dans le lien entre le patient le thérapeute. Ainsi, si vous être en souffrance, je vous propose de venir me rencontrer et, s’y le lien que nous avons vous permet de vous sentir suffisamment en confiance , nous pourrons partir à la découverte de vous-même.